L’affaissement de plusieurs maisons de la commune voisine construites sur des galeries minières, le relogement précaire des habitants, se rajoute en surimpression au passé douloureux d’une difficile reconversion de cette région minière.Utilisant abondamment, les débris métalliques encombrant sa maison et ses alentours, y ajoutant des morceaux de bois charriés par la rivière, Xavier Thomen oppose à cette fragilité de l’humain et de ses constructions tout un système d'installation "in situ" convoquant l'espace, interrogeant l'architecture, la notion d'abri et la ruine.