«Promised land» L'exposition chez Jean-Michel Warin, à la galerie Point rouge, Rue de Dahomey, Paris, en février 2012 a permis la mise en œuvre de sculptures et bas-reliefs comme autant d'éléments qui révèleront à la fois le paysage et les différents aspects d’une mythologie individuelle.
En citant, reprenant ses termes, Joseph Beuys, à la suite d’une crise globale psychique « Je pense que les événements les plus globaux sont toujours étroitement liés à ce que les gens appellent une mythologie individuelle ».
Issue d’un choc émotionnel violent, à la récidive des inondations en 1994, il me permettra d’effectuer une remise à plat de tout ce qui affecte la vie, et d’établir les principes fondamentaux de futures créations. Cette période fût propice non seulement à une recherche globale aboutissant à une « architecture intérieure ». Ce fut aussi une période très productive en concepts, autour de l’idée d’abri, de mouvance et mouvement, d’instabilité, de nomadisme, d’urgence, la question de la fragmentation et de l’oxydation, la ruine, la force des éléments naturels et leurs places dans nos sociétés, la question de la résilience et de la fragilité. Ceux-là même qui sont source d'inspiration et que j'ai développés spécifiquement pour cette installation en galerie.